La Boulangerie Régnier se diversifie dans le surgelé et le salé
Article Agra Alimentation n°2397, par François Lecocq |
Rachetée en mai 2013 par le groupe Novasources, la Boulangerie Régnier se diversifie dans le surgelé et le traiteur salé. Basée à Arques (Pas-de-Calais) depuis 2004, la PME (55 salariés) initialement spécialisée dans le pain et la pâtisserie en frais a investi 3,6 M€ pour se doter d’un nouveau bâtiment de 1 600 m2 complétant les 1 900 m2 existants (460 000 € de subventions versés par la Région et la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer). « Tout en conservant l’activité d’origine, notre objectif est de nous développer dans le surgelé et le traiteur salé avec de nouvelles gammes de produits tels les pains traiteurs pour la restauration et la grande distribution et les pâtisseries surgelées qui ne sont pas encore très présentes en GMS », souligne Vincent Sepieter, directeur général. Achevés en juillet, les travaux ont notamment permis à l’entreprise de se doter d’une chambre froide (265 palettes et 45 jours de stock), de trois nouveaux fours, de nouvelles lignes de production et de repenser son process (segmentation par familles de produits) tout en consolidant les dix embauches de ces trois dernières années. Une ligne de découpe à jet d’eau sera également installée avant la fin de l’année, ainsi que deux nouveaux fours de cuisson.
Désormais, le site peut fabriquer des pains traiteur de 17 à 100 grammes aussi bien pour les navettes, les bouchées et les burgers. Et il a renforcé ses capacités (12 000 pièces par heure) en pâtisserie et viennoiserie (pâte à chou, meringue, merveilleux, Paris-Brest, brioches). « Avant le rachat, la société réalisait un chiffre d’affaires de 60 % en restauration hors foyer, aujourd’hui ce secteur ne représente plus que 30 %, car nous nous développons en GMS et en activité traiteur. Le surgelé pèse désormais 60 % de notre business, dont 83 % dans le sucré et le reste dans le salé », précise Vincent Sepieter. L’entreprise présente au SIAL une nouvelle gamme de neuf produits surgelés, pâtisseries, choux salés et assortiments pour café gourmand en formats individuel et mini (entre 18 et 25 grammes). « Des segments en forte croissance où il y a encore des places à prendre », assure-t-il. Et la progression des ventes semble le confirmer. Ainsi de 4,2 M€ au moment du rachat en 2013, le chiffre d’affaires passera à 5,5 M€ cette année et les prévisions tablent sur un volume de 8 à 10 M€ d’ici à 2019. Et l’entreprise (certifiée IFS et Bio) dispose de réserves foncières pour poursuivre son expansion.